Présentation de la rentrée littéraire
Présentation faire par Chloé et Magali de la librairie Mot à Mot

En partant d'exemples concrets, de Mark Twain à Roald Dahl en passant par Hergé ou Agatha Christie, l'autrice évoque la sensibilisation de la culture à travers la réécriture de certains canons littéraires, la contextualisation de textes pour prévenir le racisme ou le sexisme, entre autres.

Très pertinent, très brillant.
 

Une fresque de quatre récits entrelacés convoquant les quatre éléments : une mère en fuite sur une île, un jeune prodige des terrains de football, une chirurgienne des grands brûlés hantée par des traumatismes et un père embarquant dans un avion pour un voyage initiatique avec son fils. Prix du roman Fnac 2025.

Roman un peu kaléidocopique, construction très élaborée. Thème difficile, violences familiales, traumatismes, mais s'achève sur des notes d’espoir et une histoire de rédemption.
 
A Roissy où il est venu réceptionner le corps de son fils, mort au combat pour la France au Mali, Nandan se souvient son arrivée dans ce même aéroport trente ans plus tôt. Commence alors le récit de ses deux vies, celle d'un réfugié qui se heurte à l'absurdité administrative de son pays d'accueil et celle d'un jeune garçon enrôlé de force par une milice tamoule au Sri Lanka.

Roman Sri-Lankais, traduit du Tamoul

Se lit dans les deux sens ! Deux vies racontées : la vie du personnage au Sri-Lanka, la reconstruction de sa vie en France. Véritable prouesse littéraire, tant les deux parties de la vie du personnage se répondent. Vie dramatique traversée par des fulgurances de bonheur. L'aspect culturel est très bien traité, notamment dans le rapport à la langue.


 

Très beau roman, notamment sur la relation mère-fils. C'est aussi une histoire d'amour bien sûr. Tout est juste dans le propos de l'auteur. Style très direct, un texte qui fait beaucoup de bien.
 
Alors qu'elle est enceinte, l'autrice affronte la perte soudaine de sa mère. Elle évoque notamment les notions de filiation, de souvenirs et de manque, retournant dans la maison familiale ou jusqu'en Inde pour se rapprocher de sa génitrice malgré la mort.

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Alors que Mook Miran, bientôt centenaire, pensait emporter ses secrets dans la tombe, une étrangère lui offre l'opportunité de faire la paix avec son passé. Premier roman.

Roman non chronologique. À travers 7 mots donnés par cette vielle dame, l'autrice relate la vie étonnante de ce personnage et décrit l'histoire de la Corée du 20e siècle.
Beaucoup de violence, pas de rédemption, livre le récit d'une humanité cruelle, dans une prose tendue et attractive.

 

Dans une maison vide subsistent un piano, une commode, une légion d'honneur, une mèche de cheveux ainsi qu'une photographie avec un visage patiemment découpé aux iseaux. Pour comprendre ce qu'il s'y est déroulé, le narrateur remonte le temps, affrontant l'histoire et le destin fracassé de Marie-Ernestine et Marguerite, confrontées à la violence des hommes et de deux guerres mondiales.

Saga familiale et littéraire sur le 19e et le 20e siècle. Pages sublimes, portraits de femmes (ascendance maternelle). Beaucoup de fiction et beaucoup de questionnement sur ce qu'est la littérature et l'acte d'écrire.
Ce roman prend le temps de creuser très profond les personnages et l'état de la société.

 
Pour la première fois depuis qu'elle a quitté Marseille pour faire ses études à Paris, Clara retourne voir ses parents. Elle est accompagnée de Raphaël, d'origine bourgeoise, auquel elle cache son accent, ses émotions et le milieu dont elle provient. Dès le premier regard, la mère de Clara ne l'aime pas. Elle voit en lui la preuve qu'elle n'aurait jamais dû laisser partir sa fille.

Super premier roman .
Réhabilitation de la "Cagole" :)
L'autrice a une vraie force d'écriture. Elle porte, dans son écriture, le son de différentes manières de parler.
Une jeune marseillaise, mère cagole totale, père moyennement présent, a la chance de pouvoir monter à la capitale pour faire Science Po. Suit une histoire d'amour avec un jeune homme d'un milieu tout a fait opposé au sien. Elle va jusqu'à gommer son identité. Mais elle va ensuite inviter ce jeune homme dans sa famille. Des passages très très drôles. Mais plus on avance dans l'histoire, moins on rit. Car son abordés les questions de violence, faite aux femmes, intra-famiilale, dans le couple... Mais c'est un roman qui reste positif, à lire par toutes les générations !
 

Janvier 1917. Rosalie, 19 ans, quitte sa pension à Paris pour retourner dans le château familial, où elle étouffe sous la pression de sa mère, Isaure, qui a pris la tête du domaine viticole depuis le départ au front de son mari et de son fils. Une nuit d'orage, un déserteur leur demande asile. Isaure le met à la porte, mais Rosalie le cache au grenier, saisie de compassion pour ce jeune peintre.

Roman très classique dans son approche mais très poignant et sensible.
 
Sibylle mène une vie en apparence parfaite jusqu'au jour où un événement fait resurgir des émotions enfouies, des interrogations irrésolues et des souvenirs anciens. Premier roman.

Texte à découvrir, très belle écriture et sujet là encore poignant, très émouvant.