Juan-les-Pins, 2006. Petit-fils d'Ali, seigneur d'Irak ayant commis de nombreux massacres durant le régime de Saddam Hussein, Marwan, qui lutte
contre le poids de son héritage familial, croise la route de Zelda. Leurs mondes se percutent. Premier roman.
Deux adolescents qui se rencontrent dans une fête foraine et qui vont se replonger dasn le conflit en Irak.
Volonté de raconter cette guerre, le régime de Saddam Hussein. L'intrigue se déploie très lentement, dans une ambiance très touchante et très sincère.
Le rapport à l'art et à la photo est très présent aussi.
Poursuivant son exploration de l’Histoire dans le style du réalisme magique, Paul Kawczak revisite ici la période de l’Occupation. Littéraire et politique, Le bonheur fait d’une aventure palpitante une réflexion sur la solidarité, l’art et la démocratie. Un hommage aux enfants sacrifiés sur l’autel du fascisme, ainsi qu’aux femmes qui les ont protégés.
La Peuplade : Maison d'édition québécoise, très suivie par les libraires en France.
Roman situé en 1942, proche de Besançon, à Monfaucon. Un gradé nazi,ésotérique et obsédé par la force de vie, cherche des enfants cachés dans des souterrains par une femme. Entrée dans l'histoire par le fantastique, mais retour ensuite à la réalité historique, très documentée. Roman déstabilisant, à la fois dans la forme et dans le fond.
Lecture assez exigeante, il faut du temps pour entrer dans cette lecture.
Huit jeunes boxeuses participent à un tournoi à Reno pour le titre national des moins de 18 ans. Au fil des combats, leurs pensées, souvenirs et
préoccupations personnelles se dévoilent. Le récit alterne entre affrontements sportifs et instants de vie. Premier roman.
Texte très énergique, percutant, très rythmé. Illustre la fraction dans cet immense pays et met en valeur la diversité qui compose ce pays.
Tout au long d'une chaude journée d'été, un jeune garçon explore la ferme de ses grands-parents et ses alentours dans le sud de la France.
L'observant, sa grand-mère se souvient du temps où elle habitait sur l'autre rive de la Méditerranée et tenait le mythique Bijou Bar, un
café-cinéma qui ne désemplissait pas. Au fil des heures, à travers ses souvenirs, la vie de madame Bijou se raconte.
Roman universel, très poétique et touchant, récit magnifique.
Jonas et Lucie s'aiment. Lui est juif, contrairement à elle. Si Jonas lui promet que c'est sans importance, Lucie comprend vite que des obligations qui les dépassent pèsent sur lui. Quand leur fils Ariel, 2 ans, commence à se montrer brutal avec les autres enfants, le couple plonge peu à peu dans l'isolement et s'interroge. Prix Transfuge du premier roman 2025 (rentrée littéraire).
Question du poids de la transmission, ici de la judéité, et de comment construire l'identité d'un couple ou d'une famille dans ce contexte. Mais le sujet principal est celui de la parentalité : l'enfant se montre violent avec les autres enfants. La mère est désemparée face à cette violence de l'enfant, les conséquences sur le couple... S'ensuit un réflexion sur ce qu'est qu'être parent, et comment accepter que l'enfant est aussi un être singulier. L'autrice revient également sur les fondements de l'antisémitisme, et montre une très belle écriture.
Orso et Marie voient leur quotidien insouciant se heurter à un chagrin brutal. Ils débutent alors un road-trip improvisé, qui les mène de
Lourdes à Saint-Tropez, en passant par les musées de l'amiante, de la gendarmerie et du pigeon. Autant d'étapes pour tenter de conserver un esprit d'enfance que l'âge adulte laisse trop souvent derrière lui. Prix Maison Rouge 2025.
Univers loufoque, tendre, mais profond et sensible (très proche de Clémentine Mélois).
Se lit comme on mange un bonbon, avec légèreté et gourmandise. Road trip sur les chemin de la France, avec l'intention d'aller visiter des musées : Florilèges de ce que la France propose d'étonnant, mais cette sortie est également le prétexte à des rencontres justes, réconfortantes, humaines. Un roman qui prend les chemins de traverse.
Auteur japonais, écrit en français, totalement francophone. Obsession sur la question de la seconde guerre mondiale. Il aborde dans tous ses romans les conséquences de cette guerre. Pour lui, l’apaisement vient par la musique, toujours beaucoup d'instruments dans ses textes. Ici : violoncelle.
Trio amoureux. Le personnage féminin offre la rédemption au peintre qui revient de la guerre mutilé. Leur meilleur ami est devenu un grand violoncelliste. Roman très facile, très emphatique, très plaisant. Pas de surprise ici, mais le grand plaisir de retrouver son style.
Eve est une sirène professionnelle qui nage dans les plus grands aquariums du monde. Sous sa queue en silicone, elle cache un corps mutilé. La jeune femme a survécu à un accident de la route et a juré de se venger.
En attendant de trouver le coupable, elle sillonne la planète pour se faire justice.
Livre mélancolique, livre en colère.
Ève est sirène professionnelle (9mn en apnée).
Son costume de Sirène cache son handicap, mais aussi sa véritable intention. Elle est accompagnée de Mat, son seul ami
Personnages très touchants et attachants.
Très plaisant de retrouver l'écrivain, qui parfois parle de lui dans son roman. Réflexion globale sur le non sens de notre monde.
James, en apparence un esclave illettré en fuite dans le Mississippi, est en réalité un homme cultivé qui maîtrise la langue et la pensée.
Inspiré par le personnage de Jim, créé par M. Twain dans Huckleberry Finn, James incarne un héros qui choisit son destin dans l'Amérique ségrégationniste. Prix Pulitzer de la fiction 2025.
Réécriture de Mark Twain (Huckelberry Finn)
Adopte le point de vue de Jim, l'esclave de Ms Watson, qui va conquérir son nom d'homme libre, James, et sillonnant les routes et les faux-semblants de cette société ségrégationniste qui infantilisait et chosifiait les noirs américains. Superbe mise en abyme , récit enlevé et saisissant, qui induit un questionnement finalement très actuel sur notre rapport à l'autre.